Femme qui travaille avec son bébé
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L’implication des femmes dans l’éducation des enfants

L’apparition du féminisme et l’évolution des mœurs et des droits, les changements des modèles familiaux ont redistribué les rôles de chacun au sein des foyers. Une question reste entière, malgré la fameuse “charge mentale” – concept de sociologie introduit en 1984 : sur qui repose la charge éducative et morale ? Les femmes, bien sûr ! 

Alors que les lignes bougent au sein des familles du monde et aussi celles de Martinique, l’éducation des enfants demeure toujours l’affaire de la femme. La recherche, le suivi et l’efficacité du mode de garde pour les enfants sont des missions, en général dédiées à la Femme. C’est donc la vie sociale de la femme qui est impactée dès la grossesse. 

Famille et carrière, un jonglage permanent 

Une fois l’enfant inscrit en crèche, la femme peut se consacrer à d’autres activités notamment professionnelles, sportives, culturelles et de loisirs. Cette double journée se traduit pour les femmes actives par un jonglage permanent entre vie familiale et gestion de carrière, une problématique qui ne se pose que très peu pour les hommes. Un seul chiffre suffit pour s’en convaincre : 4 femmes sur 10 connaissent une modification de leur activité professionnelle après une première naissance ; 6 sur 10 à la naissance de leur troisième enfant. Pour les hommes, l’impact est quasi nul.

Crech’Endo, garantie du retour à la vie active  

Pour assurer l’efficacité d’une politique d’égalité professionnelle, les entreprises se doivent donc d’aider leurs salarié(e)s à mieux concilier vie professionnelle et vie familiale. Des services facilitant la vie au quotidien aux prestations financières, les moyens ne manquent pas ! Crech’Endo ne fait pas exception. Notre réseau permet aux parents salariés d’être plus sereins et de poursuivre leurs activités dans de meilleures conditions de travail. 

Collectivités : acteurs de la Petite Enfance  

Le réseau offre des opportunités tant aux collectivités, établissements publics, associations, mutuelles, qu’aux comités d’entreprise, artisans, commerçants, professions libérales, etc. Tous les organismes soucieux de fidéliser leurs collaborateurs et de les aider à mieux concilier vies professionnelle et familiale peuvent bénéficier d’une place en crèche Crech’endo pour leurs enfants. 

Il arrive souvent que les mères culpabilisent à l’idée de reprendre le travail et encore plus lorsqu’il s’agit d’avouer qu’elles ont hâte ou apprécient de reprendre le travail. La pression sociale est encore bien présente dans ces situations. Pourtant, un enfant est toujours plus heureux si sa mère est, elle aussi épanouie. C’est pourquoi Crech’Endo s’engage aux côtés des parents pour le bien-être de toute la famille !

Crech'endo s'engage
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Crèch’Endo s’engage dans la lutte contre la précarité

La chasse à la reproduction des schémas d’inégalités dans l’éducation est un immense chantier. Les observateurs estiment qu’il faut s’y atteler dès le berceau pour briser le cercle vicieux et obtenir de meilleurs résultats. En 2021, plus de 192 enfants ont été accueillis dans les établissements du Réseau Crèch’Endo, dont près de 55% issus de familles vivant sous le seuil de pauvreté. Avec 4 structures d’accueil,  Crèch’Endo, bien plus qu’un réseau de garde des enfants s’engage pour le bien-être de toutes les familles martiniquaises. Un seul objectif :lutter contre les inégalités.

Le concept de l’égalité des chances consiste à mettre en place des dispositifs qui vont permettre à tous de bénéficier des mêmes opportunités d’évolution sociale sans tenir compte de l’origine sociale, ethnique, du sexe, du lieu de naissance, des convictions religieuses ou des ressources financières des parents. Ce principe s’applique donc plus exactement au système de crèche. 

Un accompagnement à la Parentalité

Crèch’endo promeut un mode nouveau de garde en intégrant les familles dans les réflexions. Hommes et femmes participent au développement et à la production de richesse du territoire en Martinique. C’est pourquoi de nombreuses actions sont menées en synergie avec les familles martiniquaises notamment des ateliers pédagogiques à thèmes, des séminaires grâce au partenariat avec l’association DOROTHY.

La PSU, une aide précieuse aux familles

Grâce à la Prestation de Service Unique, l’aide au fonctionnement versée directement par la CAF aux gestionnaires de structures d’accueil pour jeunes enfants, permet d’atteindre des objectifs multiples.  

Les participations familiales calculées sur un barème national proportionné aux ressources et au nombre d’enfants à charge, permettent aux enfants dont les familles ont les moyens les plus modestes de bénéficier d’un accueil au sein des établissements Crech’Endo sans discriminations de revenu. 

Les Collectivités, engagées dans la lutte 

Par le biais du contrat Enfance Jeunesse, le Réseau facilite la mise en œuvre des projets d’accueil de jeunes enfants sur les communes. Nos interventions sont diverses : la rénovation de locaux disponibles, le recrutement des professionnels, ainsi que la gestion administrative et financière de la structure d’accueil.

Nous sommes l’interlocuteur unique des Collectivités et ambitionnons un développement territorial de nos crèches, favorisant ainsi, la création d’emplois en Martinique.

La crèche est le premier lieu d’échanges et d’interactions avec des étrangers, avec des adultes, avec des enfants de différents milieux sociaux. C’est donc l’endroit idéal pour mettre en place des projets éducatifs de qualité basés sur l’éducation positive.

Le travail pédagogique du personnel de Crech’endo se concentre tout d’abord sur le développement linguistique et émotionnel avec des projets de lecture et d’éveil au langage plus poussé. En effet, un enfant issu d’un milieu défavorisé ne connaît que la moitié des mots qu’un enfant du même âge issu d’un milieu plus aisé pourrait prononcer.

Nos crèches abordent l’apprentissage par le jeu afin de développer la créativité et l’imagination de l’enfant et donnent une grande place à l’éveil artistique et culturel à travers diverses activités comme la musique, la peinture, la danse, etc. Des projets éducatifs innovants pour contrecarrer les mauvaises conséquences de la pauvreté ou de l’instabilité familiale ! 

Nouveau bébé
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Préparer l’aîné-e à l’arrivée d’un nouveau bébé

Avoir un petit frère ou une petite sœur peut être une expérience bouleversante pour un enfant. Il passera d’enfant unique à aîné ou du plus jeune au cadet. De plus, il devra partager l’attention de ses parents avec un autre enfant ayant beaucoup de besoins. Cette arrivée demande donc une grande capacité d’adaptation. Voilà quelques clefs pour apprendre à gérer au mieux cette transition délicate tant pour les parents que pour l’enfant. 

Bébé arrive

La stratégie pour passer au mieux cette arrivée consiste à bien la préparer. On vous donne quelques clefs de réussite que vous pourrez adapter à votre famille et votre environnement.

Lisez-lui des histoires sur la naissance des bébés et sur le rôle du « grand ». Demandez-lui de vous aider à choisir un prénom ou des vêtements pour le futur bébé. Montrez-lui des photos de lui bébé. Racontez-lui sa naissance. Autant de petites actions qui l’aideront à comprendre ce qui se vivra dans la famille. Expliquez-lui qu’il aura un rôle essentiel à jouer et une relation particulière avec le bébé.

Toutefois, l’aîné aura aussi besoin de passer du temps seul avec ses parents, pour avoir la sensation que sa relation avec ses parents et l’amour qu’ils lui portent ne changeront pas. 

Bébé est là !

À l’arrivée du nouveau-né, votre enfant n’a plus son papa et sa maman pour lui tout seul, il doit désormais les partager avec un bébé qui, au début, prend toute la place dans leurs bras. Il pourra alors faire des bêtises pour attirer l’attention sur lui. 

Pour qu’il ne se sente pas exclu, il faut qu’il soit présent pour accueillir son petit frère ou sa petite sœur au retour de la maternité, puis l’intégrer dans les activités du quotidien avec le bébé. Dites-lui que vous l’aimerez toujours autant et faites en sorte qu’il se sente important. 

Lors de l’allaitement au sein ou au biberon, on peut prendre l’aîné à côté de soi. Il est possible de lui proposer d’aider pour mettre de la crème ou pour habiller bébé. Il va alors tisser avec le nouveau-né une relation particulière. Proposez-lui de faire des dessins ou des bricolages pour le bébé, que vous exposerez dans la chambre du bébé.

L’attention de tous est portée sur bébé : celle des parents et celle du reste de la famille et des amis. Il faut parfois s’armer de patience face aux comportements de jalousie ou de régression qui peuvent survenir. L’enfant qui était propre et recommence soudainement à faire pipi au lit, ou réclame des biberons peuvent être des situations surprenantes. C’est une phase tout à fait normale et éphémère. 

Le secret résidera dans la communication et dans la qualité des moments passés en famille. Cela contribuera à renforcer votre lien avec votre enfant et son sentiment d’appartenance à la famille. Nos équipes expertes peuvent également vous aider à vivre cette arrivée le mieux possible. 

Objet transitionnel
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L’objet transitionnel, une défense contre l’angoisse

Le doudou, la tétine, un bout de couverture, un vêtement, une poupée ou tout simplement un jouet sont des objets transitionnels par excellence. Cet objet est souvent imprégné́ d’une odeur, d’une texture, d’une « histoire » qui rassure l’enfant. Mais quel rôle jouent-ils vraiment? De quelle façon l’adulte doit-il se comporter face à cet objet ? On vous donne des éléments de réponses.

Dans les années 50, Donald Winnicott, pédiatre-psychiatre-psychanalyste britannique a employé le terme « objet transitionnel » expliquant qu’il s’agissait de faire le pont entre la relation au sein maternel et le monde extérieur. L’objet transitionnel est le premier objet choisi par l’enfant, en général vers 6 ou 8 mois. Il rassure lors de la séparation avec les parents et le suit partout notamment à la crèche. Il fait le lien affectif entre la famille et l’équipe Crech’endo.

Dans l’investissement de cet objet, l’enfant acquiert une certaine maitrise de la situation, contrairement au sentiment d’impuissance qu’il ressent lors de la séparation avec ses parents. Il apprend également petit à petit qu’il n’est pas tout puissant mais dépendant des personnes qui prennent soin de lui, que lui seul ne peut répondre à ses besoins. L’objet transitionnel accompagne cette transition.

Que faire si mon bébé n’a pas d’objet transitionnel ? 

Tous les enfants n’adoptent pas d’objet transitionnel. On estime qu’un enfant sur deux seulement investit un objet avec la fonction d’objet transitionnel. Vous n’avez donc pas à encourager votre enfant à en adopter un. Vous pouvez le mettre à sa disposition, et s’il en ressent le besoin, il l’adoptera tout naturellement.

Le tout-petit peut avoir trouvé une sécurité dans une habitude : se toucher les cheveux, manipuler l’étiquette de son vêtement… Chaque enfant construit sa propre sécurité de la manière dont il le souhaite, et en fonction de ce qu’il vit. C’est à l’enfant de choisir s’il en éprouve le besoin ou non. Il n’en aura manifestement pas besoin s’il a trouvé une sécurité d’une autre manière. 

Parfois cela ne se voit pas, cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas. Un mouvement, une caresse de l’oreille, lire toujours la même histoire au moment de la séparation peuvent avoir une fonction rassurante pour certains enfants.

Combien de temps dure l’utilisation de cet objet ? 

C’est l’enfant qui décidera de lui-même de ne plus le prendre. Un jour, il ne ressentira tout simplement plus le besoin d’en avoir un soit parce que le langage lui donnera de nouveaux moyens d’exprimer sa peine ou son ennui; soit il se sentira plus sûr de lui; soit son développement social : amis, activités extérieures, fera en sorte qu’il aura moins besoin de réconfort. Généralement, le tout-petit abandonne son objet transitionnel entre 3 ans et 5 ans. 

Toutes les équipes de Crech’endo sont à l’écoute des besoins des tout-petits et des parents. C’est pourquoi nous vous recommandons de laisser votre enfant apporter son objet s’il en a un. La séparation et l’adaptation à son nouvel univers durant la journée à la crèche n’en sera que plus agréable et plus aisée.

Allaitement papa
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L’importance de la place du papa pendant l’allaitement

Primordial pour la croissance du bébé, l’allaitement est l’action de nourrir son propre enfant par le lait produit par le sein de la maman mais aussi par le fait de donner le biberon. C’est un moment fort rempli d’amour entre le bébé et son parent. Si de nombreuses jeunes mamans décident de ne pasallaiter leur bébé par le sein, beaucoup de papas se sentent à l’écart de ce moment si important. Faisons le point sur le libre choix des parents et les opportunités proposées par Crech’endo.

Les bienfaits de l’allaitement

Allaiter son bébé est important pour lui et pour vous. Le lait maternel, apport nutritionnel adapté, est essentiel pour le développement physique et intellectuel de votre petit. La mère  transmet son système immunitaire par la tétée. L’allaitement protège donc le nourrisson de toutes sortes de maladies et d’infections.

L’allaitement permet également à la maman de récupérer plus vite après l’accouchement et favorise la relaxation. Lorsque bébé est malade ou contrarié, l’allaitement le calme et le réconforte. Un bébé allaité par le sein de sa maman produit de l’ocytocine, une hormone qui aide à avoir un meilleur sommeil.

L’allaitement, une affaire d’homme aussi

Les papas ont une place tout aussi importante lors de l’allaitement du bébé. Papa a besoin de sentir son bébé sur la peau, de le porter dans une écharpe lors de l’allaitement et ainsi de partager une certaine intimité avec son bébé. Ce n’est pas uniquement une action réservée à la maman.

De ce fait, le réseau Crech’endo met à disposition un espace d’allaitement dans ses crèches pour permettre aux parents de passer un moment intime avec bébé durant la journée. Ainsi, la « reprise du travail » n’empêche ni d’allaiter, ni de maintenir cette relation si particulière.

L’article L1225-30 du code du travail prévoit que : « pendant une année à compter du jour de la naissance, les mères allaitant leurs enfants disposent à cet effet d’une heure par jour durant les heures de travail ».  Si la législation ne concerne que les mères, Crech’endo a pris le parti d’étendre ce dispositif aux pères. Papa comme maman peuvent donc venir donner le biberon ou allaiter au sein dans un environnement calme avec un mobilier confortable dans la salle dédiée à cet effet.

Avec Crech’endo, l’une des priorités demeure tant le bien-être et la confiance des parents que le maintien du lien affectif pour les tout-petits. Soyez donc rassurés et venez allaiter votre bébé dans notre espace cosy en toute sérénité pour un moment affectif et plein d’amour et de tendresse !

La sieste chez bébé
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La sieste jusqu’à 3 ans : tout un programme !

Que votre petit ait entre un mois et six mois ou plus de 12 mois, ou qu’il soit déjà (presque) grand, ses besoins en termes de sommeil sont loin d’être les mêmes. Les siestes de bébé doivent donc s’adapter à son stade de développement et son éveil. Décryptage de ses phases de repos évolutives.

La sieste, une pause primordiale… 

Si l’heure du repas et le temps de jeux rythment la journée des petits, c’est aussi le cas pour la sieste. A la crèche, la sieste est un moment extrêmement important. Les rythmes de sommeil varient en fonction de l’âge et des enfants. Plus l’enfant sera âgé, moins les siestes seront obligatoires, mais jusqu’à 5 ans encore, elles restent indispensables pour un bon équilibre.

La sieste possède de nombreuses vertus notamment sur le physique, le psychique et sur la mémoire. Faire un enfant dormir lui permet de se relaxer, de calmer l’agitation accumulée dans la journée. Se reposer permet d’entamer plus calmement les activités prévues par nos expertes de la petite enfance

… indispensable pour un bon équilibre 

Le sommeil est bien plus qu’une mise en veille de l’activité mentale, le cerveau et le corps se consacrent à d’autres tâches pendant le repos. Il est donc essentiel d’instaurer des moments de « pause » pendant la journée de l’enfant. Lorsque que votre petit dort, son corps est très actif, il va sécréter l’hormone de croissance. Les déchets sont éliminés, le système immunitaire est activé, ainsi que la cicatrisation et la construction osseuse. 

Un enfant produit des efforts à chaque instant, pour apprendre et comprendre le monde qui l’entoure, ce qui va lui demander des phases de récupérations. Arnault Pfersdorff, Pédiatre et spécialiste du sujet le dit très bien : « On peut assimiler le sommeil à une phase de digestion de ses apprentissages et de ses émotions ».

Le sommeil réparateur intervient au niveau neurologique. Pendant le sommeil profond, le cerveau fait murir son système nerveux central, favorisent les apprentissages, l’équilibre émotionnel et organise le traitement de l’information et la mémorisation.

Quand la fatigue s’exprime autrement

A l’âge de 2 ans et demi, votre enfant pourrait refuser de faire la sieste. Pas de panique ! Il veut seulement s’affirmer. Il s’agit simplement de s’opposer aux règles. La fatigue chez l’enfant s’exprime: l’excitation suivie d’irritabilité, de mauvaise humeur, des pleurs, des crises de colères, le refus de jouer… Ne lui criez pas dessus, mais imposez un repos allongé, dans le calme pendant environ 45 minutes. Une fois le repos terminé, votre enfant sera de bonne humeur et n’aura aucun signe de fatigue le reste de la journée.

Contrairement à ce que l’on pense, ne pas faire dormir son enfant la journée ne l’aidera absolument pas à mieux dormir le soir. L’absence de sieste va obliger le cerveau à récupérer durant la nuit et à enchainer deux cycles de sommeils profonds afin d’enregistrer toutes les informations de la journée. Malheureusement, c’est durant la phase de sommeil profond que l’enfant à le plus de chances de faire des terreurs nocturnes, et donc se réveiller.

Attention, si votre enfant ne se repose pas, il va prendre l’habitude de lutter contre la fatigue et finira par se coucher tard. Se coucher tard entraine une diminution du temps de sommeil et donc votre petit n’aura pas de sommeil réparateur et s’installera la fatigue nerveuse qui nuit à la concentration et à l’apprentissage.

Deux salles, deux ambiances

Comme à la maison, à Crech’endo nous sommes à l’écoute des phases et des besoins de votre enfant.

  • La sieste du matin : elle dure généralement une à deux heures (si votre loulou est un gros dormeur), et vient juste après la tétée ou le biberon du matin.
  • La deuxième sieste du matin : certains bébés éprouvent des petits coups de mou en fin de matinée et ressentent le besoin de s’assoupir (généralement 40-45 minutes)
  • La sieste du début d’après-midi : c’est la sieste plus importante, elle dure généralement entre deux et trois heures.
  • La sieste de fin d’après-midi d’environ une heure

Bébé est comme vous, il a besoin de s’adapter aux aléas de sa journée. Logique que ses siestes ne soient pas bien rythmées. Mais inutile de s’inquiéter, votre petit est un génie de l’adaptation : après quelques jours un peu perturbés, il reprend rapidement un rythme plus calme. 

Vous l’aurez compris, à cet âge-là, les siestes restent primordiales. Ses périodes de réveil nous permettent de partager une, voire deux heures, de babillages avant un retour au dodo. Alors on en profite un maximum ! 😉 

Bébé ourson
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L’imaginaire, facteur important du développement de l’enfant

Un enfant fait preuve d’imagination lorsqu’il dessine, peint ou fait du modelage. C’est aussi le cas lorsqu’il a peur des monstres sous son lit ou lorsqu’il s’amuse à faire semblant d’être un policier qui combat des méchants. Même chose quand il joue dans le sable, parle avec un ami imaginaire. Cet imaginaire va permettre de développer ses habilités sociales. Il va aussi développer de l’empathie en “faisant comme papa ou maman”. Faisons un point rapide sur cette capacité inouïe.

Une fonction indispensable …

Lorsqu’un enfant développe des capacités d’imagination il va en même temps développer des capacités de créations et renter dans un monde imaginaire. L’imaginaire va mettre en place une activité ludique et développer sa créativité. Cette activité que l’enfant va aimer pratiquer encore et encore va construire sa pensée. Cette maturation va lui permettre d’acquérir de plus en plus d’images et de représentations qui lui seront nécessaires pour interpréter le monde. 

Son imaginaire va devenir de plus en plus important pour lui et enrichir sa pensée propre. Il rentrera dans le monde de la pensée, du langage, il va commencer à s’engager comme un locuteur de sa propre langue, à s’exprimer.

… à la vie sociale

Dans sa chambre le soir, votre enfant imagine des monstres sous son lit. Pas d’inquiétude ! Tout ça nait de son imagination. Mais il faut savoir que dans ces peurs, l’enfant cherche à être rassuré et développe sa confiance en lui, sa capacité à affronter et trouver une stratégie pour se débarrasser d’elles. D’une certaine manière, les monstres sous le lit préparent à la vie.

Quand une enfant joue au docteur, parle avec ses peluches ou un ami imaginaire, il va développer ses habilités sociales en reproduisant des situations vécues et assimile les rôles sociaux, les codes de comportement. 

Les différentes grandes pédagogies que nous pratiquons au sein de nos crèches : Montessori et Pikler-Loczy vont également proposés des jouets qui complèteront la créativité et l’imagination de votre bambin. Une seule perspective : aider au développement de votre enfant.

Un moyen de réconfort 

Grâce à elle, votre enfant pourra se préparer à être confronté à plusieurs situations réelles et saura inventer et mesurer ses réactions. En d’autres mots, il va apprendre à se connaître. Pour qu’il choisisse ce qu’il préfère et l’attire, il est possible de lui soumettre des sons, des jeux, des livres, des histoires… C’est précisément les activités que Crech’endo propose au sein de ses crèches. 

A l’occasion des fêtes de fin d’année, vos enfants ont pu créer des pères noël articulés, décorer des sapins, fabriquer des éléments décoratifs. Tous ont servi à booster la créativité et l’imaginaire de vos tout-petits. 

Lorsqu’il se retrouvera dans des situations difficiles comme une dispute avec un copain à l’école ou une séparation familiale, ces situations seront réinterprétées par l’imaginaire de l’enfant. Ainsi, il rejoue des scènes où il peut trouver des moyens de réconfort et apprendre à être fort face aux obstacles de la vie. Tout s’explique avec la citation de ce réalisateur, acteur et scénariste Français, Claude Miller: “La seule arme des enfants contre le monde, c’est l’imaginaire”. 

PARLER POUR BÉBÉ
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La crèche peut doubler l’accès à l’emploi

Ancien fonctionnaire du ministère des finances sur les budgets et la lutte contre la pauvreté Florent De Bodman est co-fondateur depuis 2017 de  la start-up associative 1001mots. Il aide les parents à éveiller le langage de bébé, pour leur donner toutes les chances à l’école et dans la vie. La crèche faciliterait les tout-petits dans leur parcours jusqu’à l’université. 

Selon son étude, dès la fin de grossesse, le bébé écoute les paroles. À sa naissance, son cerveau peut analyser les sons et le langage. C’est pourquoi dès 1 an il peut comprendre jusqu’à 80 mots notamment ceux liés à des objets ou des actions quotidiennes : manger ou dormir. Il comprend plus de mots qu’il n’en dit. En bref, plus on lui parle, plus il a envie de communiquer.

 Le langage : au centre de nos vies 

A partir d’une étude américaine, Florent de Bodman affirme que parler normalement aux enfants et ce, depuis la crèche, permettrait de doubler leurs chances d’avoir un emploi qualifié 20 ans plus tard. Si un bébé est habitué avec les mots et les comprend, il sera beaucoup plus à l’aise avec la lecture à l’école maternelle. Il développera en même temps sa confiance en soi, l’expression de ses idées et la communication avec autrui. Pour les parents qui ne sont pas fans de lecture, il y a aussi la possibilité d’écouter un podcast avec son enfant et d’échanger avec lui. 

Florent de Bodman a participé au programme Parler Bambin qui est une approche pédagogique national visant à prévenir les inégalités sociales en ciblant le développement langagier des tout-petits. Lorsque vous parlez, vous attirez l’attention de votre enfant. Il reconnaît les mots avant même de les comprendre.

Vous pouvez donc utiliser des mots variés et des phrases complètes pour stimuler le langage de votre enfant, lui parler de ses jouets pendant un jeu ou chanter une chanson avec lui. S’il « parle en bébé » alors que vous savez qu’il est capable de faire mieux, aidez-le à utiliser les bons mots.

Prévenir l’échec scolaire et la pauvreté

Seuls 5 % des enfants venant d’un milieu modeste sont accueillis en crèche au moins 3 jours par semaine, note Florent de Bodman. Ce sont d’abord les ménages aisés qui profitent de ces infrastructures sociales. Il considère que les crèches peuvent changer le destin des enfants, en stimulant les apprentissages de bébés au moment où leur plasticité cérébrale est maximale. 

À travers son essai, À portée de mots, Florent de Bodman nous explique que le cerveau d’un enfant de 2 ans possède deux fois plus de connexions neuronales que celui d’un adulte. Il faut échanger avec lui pour booster son potentiel d’apprentissage. 

DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE
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Mettre les petits plats dans les grands !

De 0 à 4 mois, votre bébé se nourrit principalement de lait infantile. Les mois suivants, d’autres aliments sont intégrer progressivement. C’est la diversification. Cette phase alimentaire, très importante pour bébé est souvent redoutée par les parents mais elle reste une véritable découverte pour les tout-petits. Dans quel ordre faut-il introduire les aliments ? Quelle quantité et à quel rythme? Faisons le point.  

Le repas, un moment fort dans la relation parents/enfant

Selon le stade du développement de bébé, la diversification alimentaire peut commencer entre 4 et 6 mois. Durant cette période, la maturité digestive de bébé augmente progressivement. Il se prépare à recevoir d’autres aliments que le lait maternel ou lait infantile. 

Après 6 mois, le lait seul ne suffit plus à couvrir tous les besoins nutritionnels de bébé. Tous les aliments présentés au nourrisson devront être mixés et sans morceaux. En effet, votre bébé n’a pas ou peu de dents. Il doit donc apprendre à passer du stade de la succion à celui de la mastication puis de la déglutition. 

Des saveurs locales, des gouts variés  

Un bébé peut commencer à découvrir toutes les familles d’aliments entre 4 et 6 mois, y compris ceux qui peuvent provoquer une allergie notamment les œufs, les arachides, les amandes ou de noisettes, le gluten …) En effet, on sait aujourd’hui que plus les enfants goûtent tôt ces aliments, plus ils développent leur tolérance à ces aliments. Cependant, vous pouvez demander l’avis de votre médecin traitant ou de PMI s’il y a des allergies dans la famille.

Faites goûter les légumes ou les fruits locaux un à un à votre bébé au début, pour qu’il s’habitue au goût. Privilégier les légumes tendres non fibreux comme la carotte, la courgette, la cristophine, le chou de chine, la patate douce, la betterave, les tomates, l’avocat etc…. 

Favorisez les repas sous forme de purée toute lisse après avoir cuits les légumes de préférence à la vapeur pour conserver tous leurs nutriments. Les fruits mixés peuvent également être servis à table à savoir l’abricot pays, la banane, la mangue, la pastèque, le melon, l’ananas. 

Le principe est de faire découvrir à votre bébé la diversification alimentaire de manière saine et solide, qui lui soit agréable, amusante et sans danger.

À chacun son rythme et son appétit

Au début, votre bébé va manger à un rythme de 4 repas par jour : le petit-déjeuner, le déjeuner, le goûter et le dîner. Selon les bébés, ce rythme peut mettre plus ou moins de temps à se mettre en place. C’est généralement vers 6 à 8 mois que le rythme est bien établi. 

Comme l’estomac de votre enfant est petit, il ne prend que quelques cuillères de purée, complétées par son lait maternel ou infantile. Peu à peu, il va manger de plus en plus. Fiez-vous à son appétit en priorité, et observez ses réactions. 

Quelques signaux de rassasiement : il s’endort sur le sein ou le biberon ou ralentit sa tétée ou sa prise de nourriture, tourne la tête quand on lui tend la cuillère, regarde ailleurs, veut quitter sa chaise pour aller jouer.

On vous conseille de commencer la diversification au repas du midi où bébé est bien éveillé. A ce moment de la journée, votre bébé est souvent dans les mains de nos expertes Crech’endo. Nous pourrons donc réagir et l’accompagner en cas d’une potentielle allergie ou d’un trouble digestif (constipation, diarrhée). Lors de la transmission, un bilan détaillé de ce moment sera effectué comme si vous y étiez !

Certains enfants mangent plus ou moins que d’autres. Les consultations de suivi avec le médecin traitant servent à vérifier que le poids et la taille de votre enfant suivent une évolution normale. N’hésitez pas à nous faire part de vos doutes, ensemble nous trouverons des solutions adaptées.

Retenez que nourrir son enfant, c’est bien sûr le faire manger, mais aussi guetter ses réactions, s’adapter, communiquer avec lui, l’accompagner vers l’autonomie… Les repas sont des moments forts dans la relation parents/enfant. Privilégiez donc ces moments pour que la découverte de goûts, de saveurs et de textures soit plus belle ! 

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Pour l’amour du Kréyol

Dans une logique de valorisation de l’identité culturelle, Jeudi 28 octobre, nous avons célébré la créolité au sein de nos crèches. Il s’agissait de mettre à l’honneur la langue, les tenues, la gastronomie, la musique, bref toute une culture traditionnelle à transmettre à nos ti manmay. Les équipes et les parents ont mis le paquet. Tenues, décoration, instruments de musique tout était prêt pour que nos tout-petits baignent dans un environnement créole.

An Gran moman lyannaj 

Des jeux ludiques, un éveil musical, la découverte d’instruments traditionnels, des dégustations de spécialités locales et bien d’autres activités ont rythmé cette journée festive. 

Un grand merci aux parents qui ont joué le jeu. Les enfants avaient tous, une touche du patrimoine traditionnel notamment, des carrés ou tenue en madras, des bakouas, des maré tét. Ainsi vêtus, nos ti manmay ont élu leurs roi et reine. Un plaisir pour les yeux de voir ces tout-petits dans une ambiance festive et traditionnelle.

Ti Tak Istwa

Depuis 1983, la journée du 28 Octobre est consacrée à la célébration des cultures et langues créoles. Présente sur tous les continents mais essentiellement dans les océans Indien et Pacifique,  en Amérique du Sud, à la Nouvelle-Orléans aux États-Unis et bien entendu dans la Caraïbe, le Créole a longtemps été banni des foyers dans les années 70 et 80.

A force de militantisme, cette langue maternelle finit par trouver sa place au début des années 2000 dans l’enseignement officiel, avec la mise en place d’un diplôme, le Capès. 

Aux Antilles, dans chaque commune est proposé un programme pour cette journée internationale : lison, dikté, manjé, mizik kréyòl.

« Cette journée a été une véritable fierté. Voir perpétuer notre tradition en partageant des moments de bonheur avec les enfants a été une réussite pour nos équipes. » nous a confié une Directrice. Danser sur nos musiques traditionnelles, s’essayer au tambour, jouer du ti-bwa et déguster de pâtés salés ont été un vrai régal pour tous nos sens. »

La tradition a encore de beaux jours devant elle avec notre Réseau de Crèches en Martinique. On vous laisse apprécier les images de ces moments de joie sur nos réseaux sociaux.