La sieste jusqu’à 3 ans : tout un programme !
Que votre petit ait entre un mois et six mois ou plus de 12 mois, ou qu’il soit déjà (presque) grand, ses besoins en termes de sommeil sont loin d’être les mêmes. Les siestes de bébé doivent donc s’adapter à son stade de développement et son éveil. Décryptage de ses phases de repos évolutives.
La sieste, une pause primordiale…
Si l’heure du repas et le temps de jeux rythment la journée des petits, c’est aussi le cas pour la sieste. A la crèche, la sieste est un moment extrêmement important. Les rythmes de sommeil varient en fonction de l’âge et des enfants. Plus l’enfant sera âgé, moins les siestes seront obligatoires, mais jusqu’à 5 ans encore, elles restent indispensables pour un bon équilibre.
La sieste possède de nombreuses vertus notamment sur le physique, le psychique et sur la mémoire. Faire un enfant dormir lui permet de se relaxer, de calmer l’agitation accumulée dans la journée. Se reposer permet d’entamer plus calmement les activités prévues par nos expertes de la petite enfance.
… indispensable pour un bon équilibre
Le sommeil est bien plus qu’une mise en veille de l’activité mentale, le cerveau et le corps se consacrent à d’autres tâches pendant le repos. Il est donc essentiel d’instaurer des moments de « pause » pendant la journée de l’enfant. Lorsque que votre petit dort, son corps est très actif, il va sécréter l’hormone de croissance. Les déchets sont éliminés, le système immunitaire est activé, ainsi que la cicatrisation et la construction osseuse.
Un enfant produit des efforts à chaque instant, pour apprendre et comprendre le monde qui l’entoure, ce qui va lui demander des phases de récupérations. Arnault Pfersdorff, Pédiatre et spécialiste du sujet le dit très bien : « On peut assimiler le sommeil à une phase de digestion de ses apprentissages et de ses émotions ».
Le sommeil réparateur intervient au niveau neurologique. Pendant le sommeil profond, le cerveau fait murir son système nerveux central, favorisent les apprentissages, l’équilibre émotionnel et organise le traitement de l’information et la mémorisation.
Quand la fatigue s’exprime autrement
A l’âge de 2 ans et demi, votre enfant pourrait refuser de faire la sieste. Pas de panique ! Il veut seulement s’affirmer. Il s’agit simplement de s’opposer aux règles. La fatigue chez l’enfant s’exprime: l’excitation suivie d’irritabilité, de mauvaise humeur, des pleurs, des crises de colères, le refus de jouer… Ne lui criez pas dessus, mais imposez un repos allongé, dans le calme pendant environ 45 minutes. Une fois le repos terminé, votre enfant sera de bonne humeur et n’aura aucun signe de fatigue le reste de la journée.
Contrairement à ce que l’on pense, ne pas faire dormir son enfant la journée ne l’aidera absolument pas à mieux dormir le soir. L’absence de sieste va obliger le cerveau à récupérer durant la nuit et à enchainer deux cycles de sommeils profonds afin d’enregistrer toutes les informations de la journée. Malheureusement, c’est durant la phase de sommeil profond que l’enfant à le plus de chances de faire des terreurs nocturnes, et donc se réveiller.
Attention, si votre enfant ne se repose pas, il va prendre l’habitude de lutter contre la fatigue et finira par se coucher tard. Se coucher tard entraine une diminution du temps de sommeil et donc votre petit n’aura pas de sommeil réparateur et s’installera la fatigue nerveuse qui nuit à la concentration et à l’apprentissage.
Deux salles, deux ambiances
Comme à la maison, à Crech’endo nous sommes à l’écoute des phases et des besoins de votre enfant.
- La sieste du matin : elle dure généralement une à deux heures (si votre loulou est un gros dormeur), et vient juste après la tétée ou le biberon du matin.
- La deuxième sieste du matin : certains bébés éprouvent des petits coups de mou en fin de matinée et ressentent le besoin de s’assoupir (généralement 40-45 minutes)
- La sieste du début d’après-midi : c’est la sieste plus importante, elle dure généralement entre deux et trois heures.
- La sieste de fin d’après-midi d’environ une heure
Bébé est comme vous, il a besoin de s’adapter aux aléas de sa journée. Logique que ses siestes ne soient pas bien rythmées. Mais inutile de s’inquiéter, votre petit est un génie de l’adaptation : après quelques jours un peu perturbés, il reprend rapidement un rythme plus calme.
Vous l’aurez compris, à cet âge-là, les siestes restent primordiales. Ses périodes de réveil nous permettent de partager une, voire deux heures, de babillages avant un retour au dodo. Alors on en profite un maximum ! 😉