Par Morgane LONETE

Santé et hygiène : le sommeil et son impact sur la santé des tout-petits

Le sommeil et son impact sur la santé des tout-petits : conseils aux parents

Le sommeil joue un rôle essentiel dans le développement et le bien-être des jeunes enfants. En tant que professionnelle de la petite enfance, j’observe chaque jour combien un sommeil de qualité influence l’humeur, l’apprentissage et la santé des tout-petits. Pourtant, de nombreux parents s’interrogent sur la quantité de sommeil nécessaire et sur les bonnes habitudes à instaurer. Cet article vous aidera à mieux comprendre l’importance du sommeil et à adopter des pratiques favorisant des nuits paisibles.

1. Pourquoi le sommeil est-il crucial pour les tout-petits ?
🔹 Un rôle clé dans la croissance : Pendant le sommeil, l’organisme produit des hormones essentielles à la croissance et au développement cérébral.
🔹 Un renforcement du système immunitaire : Un sommeil suffisant aide à mieux lutter contre les infections et favorise une bonne santé globale.
🔹 Un impact sur l’apprentissage et la mémoire : Un enfant bien reposé assimile mieux les nouvelles informations et développe ses capacités cognitives.
🔹 Un meilleur équilibre émotionnel : Le manque de sommeil peut entraîner des pleurs fréquents, de l’irritabilité et des difficultés à gérer les émotions.

2. Combien d’heures de sommeil selon l’âge ?
• 0 à 3 mois : 14 à 17 heures par jour (sommeil fragmenté en plusieurs cycles)
• 4 à 11 mois : 12 à 16 heures par jour, incluant les siestes
• 1 à 2 ans : 11 à 14 heures par jour
• 3 à 5 ans : 10 à 13 heures par jour
Chaque enfant est unique, mais ces recommandations donnent un repère important pour assurer un repos suffisant.

3. Instaurer une routine du coucher efficace

✅ Un rituel apaisant : Lire une histoire, chanter une berceuse, faire un câlin… des gestes simples qui sécurisent l’enfant.
✅ Des horaires réguliers : Couchez votre enfant à la même heure chaque soir pour réguler son horloge biologique.
✅ Un environnement propice : Une chambre calme, une lumière tamisée et une température agréable favorisent un bon sommeil.
✅ Éviter les écrans avant le coucher : La lumière bleue des écrans perturbe la production de mélatonine, l’hormone du sommeil.
✅ Adapter les siestes : Une sieste trop tardive peut retarder l’endormissement le soir.

4. Que faire en cas de troubles du sommeil ?
Si votre enfant présente des réveils fréquents, des difficultés à s’endormir ou des cauchemars, voici quelques conseils :
Identifier les causes : Poussées dentaires, angoisse de séparation, excitation excessive avant le coucher…
Rassurer.
Consulter un professionnel si besoin : En cas d’insomnies persistantes ou de troubles du sommeil marqués, un avis médical peut être nécessaire.

Un bon sommeil est un pilier essentiel du développement des tout-petits. En tant que parents, instaurer des routines adaptées et respecter les besoins en sommeil de votre enfant vous aidera à favoriser son bien-être et sa santé. Avec patience et régularité, chaque nuit devient une belle occasion de grandir en douceur !

Par Morgane LONETE

Les petits maux de la crèche

Les petits maux de la crèche : Comment prévenir les maladies en collectivité ?

Introduction

Les crèches sont des lieux d’éveil et de socialisation essentiels pour les tout-petits. Toutefois, la vie en collectivité favorise aussi la propagation de certains virus et bactéries. Rhumes, gastro-entérites, bronchiolites… Autant de petits maux qui peuvent rapidement se transmettre entre enfants et adultes. Comment les prévenir efficacement ? Cet article, destiné aux parents et au personnel de crèche, propose un tour d’horizon des maladies les plus courantes et des bonnes pratiques pour limiter leur propagation.

  1. Les maladies les plus courantes en crèche

🔹 Le rhume : Infection virale bénigne mais fréquente, le rhume se transmet par les éternuements, la toux et le contact avec des surfaces contaminées.

🔹 La bronchiolite : Maladie respiratoire fréquente chez les nourrissons, causée par le virus respiratoire syncytial (VRS). Elle se manifeste par une toux et une gêne respiratoire.

🔹 La gastro-entérite : Très contagieuse, elle provoque diarrhées et vomissements. Elle se transmet principalement par contact avec des mains ou objets contaminés.

🔹 La varicelle : Infection virale caractérisée par des boutons rouges et des démangeaisons. Elle se propage par voie aérienne et par contact direct.

🔹 La conjonctivite : Infection de l’œil pouvant être d’origine virale ou bactérienne, elle se manifeste par des rougeurs et des écoulements.

  1. Bonnes pratiques pour limiter la propagation des maladies

L’hygiène des mains : Un lavage des mains régulier et efficace est essentiel pour limiter la transmission des microbes. Utiliser du savon et de l’eau pendant au moins 30 secondes, particulièrement après les soins, avant les repas et après un passage aux toilettes.

L’hygiène des espaces et des jouets : Le nettoyage et la désinfection réguliers des surfaces, des jouets et du matériel de puériculture réduisent le risque de contamination.

Aération des locaux : Renouveler l’air des pièces plusieurs fois par jour permet de réduire la concentration de virus et bactéries en suspension.

Encourager les gestes barrières : Apprendre aux enfants à éternuer ou tousser dans leur coude, à ne pas mettre les objets à la bouche et à utiliser des mouchoirs jetables.

✅ Consulter chez le médecin traitant de l’enfant : Si un enfant présente des symptômes (fièvre, vomissements, éruptions cutanées suspectes…), il est préférable de consulter tout de suite chez le médecin.

Informer et sensibiliser : Parents et professionnels doivent être informés des symptômes des maladies courantes et des mesures à adopter en cas de doute.

 

Conclusion

Prévenir les maladies en crèche repose sur une bonne hygiène, une sensibilisation des enfants et une vigilance accrue du personnel et des parents. En appliquant ces règles simples au quotidien, il est possible de limiter significativement la transmission des infections et de garantir un environnement plus sain et sécurisé pour les tout-petits.

 

Par Morgane LONETE

Lien Parent / Enfant

Comment renforcer l'attachement ?

Le lien d’attachement entre un parent et son enfant est un élément fondamental du développement affectif et émotionnel. Il se construit dès la naissance et influence la sécurité intérieure, la confiance en soi et la capacité à interagir avec le monde. Inspirée par les principes de la pédagogie de l’enfant, une relation d’attachement solide repose sur des interactions bienveillantes et adaptées au rythme du nourrisson.

Comprendre l’Attachement

La théorie de l’attachement, développée par John Bowlby, met en évidence l’importance des premiers liens affectifs dans le développement de l’enfant. Un attachement sécurisant permet à l’enfant d’explorer son environnement en toute confiance, sachant qu’il peut compter sur la présence et le soutien de ses figures parentales.

Favoriser un Lien Sécurisant

  1. Répondre aux besoins avec bienveillance : Un parent attentif et réactif aux signaux de son enfant lui offre un cadre rassurant qui nourrit son sentiment de sécurité.
  2. Encourager le contact physique : Les câlins, le peau à peau et les massages renforcent l’attachement et procurent une sensation de bien-être à l’enfant.
  3. Établir des rituels quotidiens : Des moments partagés, comme les repas, la lecture ou les chansons, renforcent la connexion affective et créent un environnement prévisible et apaisant.
  4. Favoriser une communication bienveillante : Parler, écouter et répondre aux émotions de l’enfant lui permet de se sentir compris et valorisé.
  5. Laisser place à l’autonomie : Inspirée des pédagogies Montessori et Pikler, l’autonomie progressive aide l’enfant à gagner en confiance tout en restant attaché à ses figures de référence.

L'importance du Jeu et de l’Interaction

Le jeu est un outil puissant pour renforcer l’attachement parent/enfant. Les activités ludiques, les jeux d’imitation et les interactions joyeuses permettent de créer un lien fort basé sur le plaisir et la complicité. Prendre le temps de jouer ensemble sans distraction favorise une connexion authentique.

Conclusion

Un attachement sécurisé se construit à travers la présence, la bienveillance et l’adaptabilité du parent aux besoins de son enfant. En appliquant les principes de la pédagogie respectueuse, chaque parent peut nourrir un lien fort et harmonieux avec son enfant, lui offrant ainsi des bases solides pour son développement émotionnel et social.

 

Par Morgane LONETE

L’importance des premières années

Le développement de l'enfant

Les Premières Années de l'Enfant : Une Période Déterminante pour son Développement

Les premières années de la vie d’un enfant constituent une période essentielle où se construisent les bases de son développement global. C’est durant cette phase que l’enfant acquiert ses premières compétences motrices, cognitives, sociales et émotionnelles, dans un cadre qui doit être stimulant et bienveillant.

Un Développement Cognitif en Pleine Expansion

Le cerveau de l’enfant connaît une croissance spectaculaire durant les premières années, favorisant l’émergence des fonctions exécutives telles que la mémoire, l’attention et la capacité de résolution de problèmes. La pédagogie active encourage l’exploration et l’apprentissage par le jeu, permettant à l’enfant d’intégrer progressivement des notions fondamentales par le biais d’expériences sensorielles et interactives.

L’Importance de la Sécurité Affective

La théorie de l’attachement, développée par John Bowlby, met en évidence l’impact des relations précoces sur le développement de l’enfant. Un environnement sécurisant et bienveillant, où l’adulte est disponible et réactif aux besoins de l’enfant, favorise un attachement sécure, essentiel pour son bien-être émotionnel et sa confiance en lui.

L’Apprentissage par l’Expérience

Inspirée des pédagogies Montessori, Reggio Emilia ou encore Pikler, l’éducation bienveillante encourage l’autonomie de l’enfant en lui permettant d’expérimenter et d’explorer librement son environnement. Manipuler, observer et interagir avec son entourage sont des éléments clés pour développer ses compétences et son esprit critique.

La Socialisation et le Langage

Les premières interactions sociales jouent un rôle crucial dans l’apprentissage du langage et des compétences relationnelles. Les échanges avec les adultes et les pairs permettent de structurer la communication verbale et non verbale, tout en favorisant l’émergence de compétences socio-émotionnelles indispensables à la vie en collectivité.

Un Enjeu Majeur pour l’Avenir

Les recherches en neurosciences montrent que les expériences vécues dans la petite enfance influencent le développement futur de l’individu. Une stimulation adaptée et bien dosée contribue à poser les fondations d’un apprentissage harmonieux et d’un épanouissement personnel optimal. Il est donc primordial d’offrir aux jeunes enfants un environnement riche, sécurisant et propice à leur épanouissement. Parents, éducateurs et professionnels de la petite enfance ont un rôle clé à jouer dans cet accompagnement, en veillant à respecter le rythme et les besoins de chaque enfant pour favoriser un développement équilibré et serein.

Nouveau bébé
Par admin7494

L’égalité entre les filles et les garçons

Selon l'article L. 214-1-1 du code de l'action sociale et des familles,  les établissements d’accueil de jeune doivent préciser les dispositions prises pour assurer l'accueil, le soin, le développement, le bien-être et l'éveil des enfants, notamment en matière artistique et culturelle, et pour favoriser l'égalité entre les filles et les garçons .

C’est un enjeu important pour réduire les stéréotypes de genre et favoriser des pratiques d'accueil plus égalitaire. Si l’on prend en compte que la construction d’une politique publique d’égalité entre les filles et les garçons dès la naissance peut offrir une évolution possible et que des leviers d’actions sont repérables.

Dans le rapport de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) publiée en 2012,  Anne DAFLON NOVELE, docteur en psychologie, souligne qu’il y a trois étapes de cette construction identitaire :

  1. 1. Les enfants de deux ans environ sont capables d’indiquer le sexe des individus qu’ils rencontrent en se fondant sur ces caractéristiques socio-culturelles comme la coiffure ou le vêtement.

2.Vers trois, quatre ans durant le stade appelé « stabilité de genre » les enfants comprennent que le sexe est une donnée stable au cours du temps et que les filles deviendront des femmes.

3.Enfin, vers cinq, sept ans, ils acquièrent ce qui est appelé « la constance de genre »   et intègrent l’idée que le sexe est une donnée biologique stable, à la fois au cours du temps et indépendamment des situations.

Il est vrai que les adultes projettent sur les enfants leurs propres systèmes de représentation qui fait écho à leur éducation et à leur culture, donc chacun réagit de manière différente.  Les adultes peuvent aussi méconnaitre les motivations des enfants tant qu’ils projettent leurs propres stéréotypes sur leur comportement. Dans ce rapport de l’IGAS, on cite en exemple un professionnel dans une crèche qui dit à un petit garçon qui joue avec une poussette de poupée « alors tu joues à la maman » et l’enfant lui répond « non je joue au papa ».

En effet, proposer des jouets différenciés aux enfants ne favorise pas des rapports égalitaires auprès des jeunes enfants, car les jouets ne sont pas neutres.

Si les jeux symboliques sont facilitateurs d’imaginaires, ils constituent également l’un des moyens privilégier de l’enfant pour rentrer en contact avec le monde qui l’entoure. Jouer à faire semblant, seront mis en scène par tous les enfants. Même si le coin poupée peut faire appel à un univers domestique plutôt féminin en crèche, les petits garçons comme les filles utilisent le coin de jeux symboliques.

  

Ainsi l’enfant va intégrer à travers le regard du professionnel l’identification d’un profil « genré » Il est important de veiller à s’adresser aux enfants avec des paroles égalitaires en trouvant le mot juste par exemple complimenter les garçons sur leurs tenues autant que les filles. Il s’agira pour les professionnels dans la relation avec les enfants d’éviter les injonctions du type : « ne pleure pas comme une fille ».

Alors qu’il est aussi important d’accueillir les pleurs du petit garçon pour lui permettre d’apprendre à exprimer ses émotions.

En effet, proposer des jouets différenciés ne favorise pas des rapports égalitaires auprès des jeunes enfants, car les jouets ne sont pas neutres. Les enfants ne naissent pas avec des stéréotypes de genre, ils s’imprègnent du comportement des adultes qui les entourent.

La mise en place des ateliers de soutien à la parentalité offre l’opportunité de créer un espace de réflexion avec les parents sur le sujet des stéréotypes pour les sensibiliser sans jugement.

 

                                              Pour L’équipe

                                     Isabelle JEAN-MARIE

                  Directrice Multi-accueil Crèch'endo Pointe-Simon

Par Morgane LONETE

Le sommeil de bébé : conseils pour des nuits paisibles

Le sommeil de bébé : conseils pour des nuits paisibles

 

Le sommeil de bébé est une préoccupation majeure pour les parents, car des nuits agitées peuvent être épuisantes pour toute la famille. Cependant, il est important de comprendre que chaque bébé est différent et qu’il n’y a pas de solution miracle pour garantir un sommeil paisible. Voici quelques conseils qui pourraient aider :

  • Créer une routine de sommeil : un rituel avant de dormir peut aider bébé à se calmer et à se préparer pour la nuit. Cela peut inclure un bain, une histoire ou une chanson.
  • Établir un horaire régulier : essayer de mettre bébé au lit à la même heure tous les soirs peut aider à réguler son horloge biologique.
  • Créer un environnement de sommeil apaisant : une chambre sombre, silencieuse et à une température confortable peut aider bébé à se sentir détendu.
  • Considérer les besoins individuels de bébé : certains bébés ont besoin de plus de stimulation avant de dormir, tandis que d’autres ont besoin de plus de calme. Observer les signaux de bébé peut aider à comprendre ses besoins.
  • Être patient : le sommeil de bébé peut être imprévisible et il peut y avoir des hauts et des bas. Il est important de rester calme et patient, même dans les moments difficiles.

Il est également important de prendre en compte les points suivants pour assurer des nuits paisibles à votre bébé :

  • Éviter les siestes trop longues pendant la journée, car cela peut perturber le sommeil de nuit.
  • Évitez de nourrir votre bébé juste avant de le mettre au lit, car cela peut causer des problèmes de digestion et perturber le sommeil.
  • Attendre quelques minutes avant d’intervenir si votre bébé se réveille souvent la nuit. Il se peut qu’il se rendorme tout seul.
  • Si votre bébé a des problèmes de reflux, essayez de le mettre sur le dos en position inclinée pour dormir.
  • Si votre bébé a des difficultés à s’endormir seul, essayez de le bercer doucement ou de lui donner une tétine pour l’aider à se calmer.

En fin de compte, le sommeil de bébé est un processus naturel qui se développe avec le temps. En offrant un environnement de sommeil apaisant et en répondant aux besoins individuels de bébé, les parents peuvent aider à favoriser des nuits paisibles pour toute la famille.

 

Le sommeil de bébé : conseils pour des nuits paisibles

Le sommeil de bébé est une préoccupation majeure pour les parents, car des nuits agitées peuvent être épuisantes pour toute la famille. Cependant, il est important de comprendre que chaque bébé est différent et qu’il n’y a pas de solution miracle pour garantir un sommeil paisible. Nous vous encourageons à essayer plusieurs méthodes pouvant affecter positivement le sommeil de votre enfant et votre vie de famille.

  • Créer une routine de sommeil : un rituel avant de dormir peut aider bébé à se calmer et à se préparer pour la nuit. Cela peut inclure un bain, une histoire ou une chanson.
  • Établir un horaire régulier : essayer de mettre bébé au lit à la même heure tous les soirs peut aider à réguler son horloge biologique.
  • Créer un environnement de sommeil paisible : une chambre sombre, silencieuse et à une température confortable peut aider bébé à se sentir détendu.
  • Considérer les besoins individuels de bébé : certains bébés ont besoin de plus de stimulation avant de dormir, tandis que d’autres ont besoin de plus de calme. Observer les signaux de bébé peut aider à comprendre ses besoins.
  • Être patient : le sommeil de bébé peut être imprévisible et il peut y avoir des hauts et des bas. Il est important de rester calme et patient, même dans les moments difficiles.

Il est également important de prendre en compte les points suivants pour assurer des nuits paisibles à votre bébé :

  • Éviter les siestes trop longues pendant la journée, car cela peut perturber le sommeil de nuit.
  • Évitez de nourrir votre bébé juste avant de le mettre au lit, car cela peut causer des problèmes de digestion et perturber le sommeil.
  • Attendre quelques minutes avant d’intervenir si votre bébé se réveille souvent la nuit. Il se peut qu’il se rendorme tout seul.
  • Si votre bébé a des problèmes de reflux, essayez de le mettre sur le dos en position inclinée pour dormir.
  • Si votre bébé a des difficultés à s’endormir seul, essayez de le bercer doucement ou de lui donner une tétine pour l’aider à se calmer.

En fin de compte, le sommeil de bébé est un processus naturel qui se développe avec le temps. En offrant un environnement de sommeil apaisant et en répondant aux besoins individuels de bébé, les parents peuvent aider à favoriser des nuits paisibles pour toute la famille.

 

Par Morgane LONETE

Enfants en bas-âge et écran

Enfants en bas-âge et écran.

 

Nous avons souvent entendu parler des aspects négatifs des écrans sur les enfants en bas-âge. Dans cet article nous reviendrons sur ces derniers tout en évaluant également les effets positifs des écrans sur les enfants en bas-âge.

 

  1. Retour sur les conséquences néfastes d’une utilisation trop fréquente des écrans chez les jeunes enfants.

Les écrans peuvent avoir des effets négatifs sur les enfants, tels que des retards dans le développement du langage et de la cognition, ainsi que des troubles du sommeil et du comportement. Il est recommandé de limiter le temps d’écran des jeunes enfants et de favoriser des activités interactives et physiques pour contrer ces effets.

En plus des effets négatifs mentionnés ci-dessus, l’utilisation excessive des écrans peut également avoir un impact sur la santé mentale des enfants. Il a été démontré que ceux  qui passaient le plus de temps devant les écrans avaient une plus grande prévalence de l’anxiété et de la dépression à l’adolescence.

Nous recommandons aux parents de surveiller le temps que leurs enfants passent devant les écrans et de les encourager à pratiquer régulièrement des activités qui stimulent leur développement social, émotionnel et cognitif.

Nous avons souhaité répertoriés des activités interactives et physiques que les pouvant stimuler des enfants en bas-âge en les maintenant à l’abris des effets négatifs des gadget numériques :

  • Les jeux d’éveils en familles et les jeux de société pour enfants en bas-âge
  • Les jeux en pleins airs avec des animaux domestiques,
  • L’écoute de podcast pour enfant avec des lectures d’histoires merveilleuses
  • Des activités créatives : peintures, découvertes musicales
  • Des activités théâtrales : jeux de rôles, sketch etc..

Au-delà des aspects cognitifs directement envisagés, ces activités permettent aussi de  promouvoir un mode de vie sain et équilibré pour leurs enfants, tout en réduisant les effets négatifs des écrans. L’utilisation trop récurrente des écrans à un impact direct sur le développement social des enfants, notamment en ce qui concerne leur capacité à communiquer et à interagir avec les autres.

B.Ecrans et jeunes enfants : envisager une utilisation raisonnée et constructive.

Les écrans peuvent offrir des avantages aux enfants tels que l’accès à des ressources éducatives, la stimulation de la créativité et de l’imagination, ainsi que la possibilité de rester en contact avec des proches éloignés.

Pour aider les enfants à tirer le meilleur parti des écrans tout en minimisant les risques, voici quelques conseils utiles :

  • Établissez des limites compréhensibles sur le temps d’utilisation quotidien;
  • Encouragez les enfants à éveiller leurs créativité via l’utilisation des écrans,
  • Soyez vigilant quant aux contenus visualiser par vos enfants,
  • Veillez à ce qu’ils prennent davantage de plaisirs en dehors de l’utilisation des écrans,

 

En fin de compte, il est important pour les parents d’être conscients des effets négatifs des écrans sur leurs enfants et d’offrir des alternatives saines et stimulantes pour les aider à se développer de manière équilibrée. En effet, c’est la fréquence de l’usage qui crée une dépendance et des réflexes cognitifs associés aux plaisirs.Plus votre enfant sera amené à s’épanouir en dehors des écrans, plus il pourra par la suite utiliser ces outils de façon pratique et constructive.

 

 

 

 

 

Par Morgane LONETE

Journée de la non-violence éducative

La non-violence éducative

La non-violence éducative est une approche de l’éducation qui vise à élever les enfants sans recourir à la violence physique, verbale ou psychologique. Elle prône une communication positive et respectueuse entre les parents (ou éducateurs) et les enfants, ainsi qu’une éducation basée sur l’empathie, la bienveillance et la coopération. L’objectif est de favoriser le développement harmonieux de l’enfant tout en lui apprenant à gérer ses émotions et à respecter les autres.

La journée de la non-violence éducative a été créée en 2013 par l’association française « Apprendre la Paix ». Elle vise à sensibiliser sur l’importance de l’éducation bienveillante et non-violente pour les enfants et les jeunes. La date choisie, le 30 avril, correspond à l’anniversaire de la naissance de Maria Montessori, pionnière de l’éducation respectueuse de l’enfant.

Rappelons que les principes de l’éducation Montessori sont basés sur l’idée que les enfants sont des êtres naturellement curieux et capables d’apprendre par eux-mêmes. Elle implique de considérer l’enfant comme un individu à part entière avec ses propres besoins, désirs et opinions, et de respecter son intégrité physique et psychologique.

Les principes incluent des environnements éducatifs préparés, des activités autonomes, la liberté de choix, l’apprentissage sensoriel et le respect de l’enfant en tant qu’individu.Cette journée est une occasion de rappeler l’importance d’une éducation bienveillante et respectueuse envers les enfants. Une éducation violente peut avoir des effets négatifs sur le développement de l’enfant de 0 à 3 ans. Cela peut causer un stress toxique, affecter la confiance en soi, la socialisation et les capacités cognitives. Les enfants peuvent également adopter des comportements violents et être plus susceptibles de reproduire ces comportements à l’âge adulte.

 

En tant que réseau de crèches, Crech’endo promeut une éducation positive et encourage les parents et les éducateurs à adopter des pratiques éducatives non-violentes. Les enfants ont besoin d’un environnement sain et sécurisé pour grandir et s’épanouir.

La non-violence éducative est basée sur la communication et l’empathie. Elle implique de prendre en compte les besoins des enfants et d’utiliser des méthodes douces pour les guider et les éduquer. Cela implique également de renoncer aux punitions corporelles et à toute forme de violence verbale.

Crech’endo a renouvelé son engagement à promouvoir une éducation bienveillante pour ses jeunes usagers. Nous devons  rappeler les mesures mises en place au sein de notre réseau de crèche pour prévenir des attitudes violentes. En effet les équipes encadrante de Crech’endo prêtent une attention particulière à :

  • La formation des professionnels de la petite enfance sur la gestion de la violence et la prévention des conflits,
  • L’aménagement de l’espace de la crèche pour favoriser les interactions positives entre les enfants et limiter les situations de tension,
  • La communication régulière avec les parents

La douceur et la patience ont un impact positif sur les petits enfants. Cela aide à créer un environnement sécurisant et à établir une relation de confiance entre l’enfant et l’adulte. Cela les aidera à grandir dans des conditions optimales :  en grandissant à asseoir un socle de confiance en eux important tout en développant leur estime d’eux même.