Nos structures accueillent des enfants de 3 mois à 3 ans. Créch’endo, c’est LE partenaire des collectivités, des entreprises et des salarié(e)s.

Chaque établissement a sa propre identité et permet à chacun dans cette dynamique de coopération de porter sa pierre à l’édifice.

Dans les structures nous avons tendances à vouloir toujours diriger les faits et gestes des enfants signe de notre éducation, de notre mode de fonctionnement, notre identité.
Nous sommes souvent tentés d’inciter les enfants dans des apprentissages, alors même qu’ils ne sont pas prêts ou intéressés, mais le choix de ces pédagogues nous impose une mise en retrait qui favorisera leur autonomie.

La mise en place de cette pédagogie remet l'enfant au cœur de l'action ne plus faire pour lui mais le laisser faire seul à son rythme en l'accompagnant « à faire seul ». Passer du statut d'aidant à celui d'observateur. Donc repenser notre façon d'appréhender la mise en place d'activités, la non-intervention auprès des enfants sauf en cas de demande et bien entendu d'urgence.

Loczy et Montessori sont deux pédagogues qui pensent que les enfants ont des habilités que nous adultes, devons laisser émerger.

 

« Se substituer à l’enfant dans l’accomplissement des actions formatrices, avec la louable intention de l’aider, n’est pas ce dont il a besoin. Cette substitution, au lieu d’être une aide, est au contraire une entrave au développement de l’enfant. On doit lui permettre d’agir librement, de sa propre initiative, dans un environnement qui a été prévu pour répondre à ses propres besoins. Nous devons cependant être très nets sur le sens de cette liberté. Liberté ne veut pas dire être libre de faire tout ce qu’on veut : cela signifie plutôt être capable de satisfaire ses besoins vitaux sans dépendre de l’aide d’autrui »

Maria Montessori

 

« L’enfant se déplaçant librement, sans restriction, est plus prudent et apprend mieux à tomber sans risque , tandis que l’enfant exagérément protégé et dont les mouvements sont limités, est plus facilement en danger, faute d’avoir expérimenté ses propres capacités et leurs limites »

Emmi Pikler